DÉPLIANT
à télécharger


ÉVÉNEMENT BÉNÉFICE

FAIRE UN DON

À PROPOS DE NOUS

LES ARTISTES 2014

Caroline Cloutier | Nadia Myre | Nicholas Galanin | Les Ville-Laines | Rafael Gómez Barros

Benoit Coté | Louise Dupré





Crédit: Yannick Valiquette

Caroline Cloutier (Québec)

De la poussière sur la ville aux poussières d’étoiles: le sentier des nuées
Soudain, sur notre chemin, un embranchement s’annonce. Il est remarquable du fait de son tracé de petites pierres blanches. Tracer un sentier est une des premières manifestations physiques et architecturales de l’humain dans le territoire. Ici, il devient métaphore d’un autre espace, imaginaire et infini, se soulevant vers le ciel pour nous porter au-delà du réel. Le « beau est toujours bizarre » avait énoncé Baudelaire. La blancheur de l’ensemble est à la fois synonyme d’épuration, de simplicité et de pureté. Engagés dans cette Voie lactée au sol, une surprise de taille nous attend au détour du petit chemin : voilà que le tracé glisse sous nos pieds et s’envole vers les branches des grands arbres, comme un immense dessin dans l’espace de la forêt, faisant fi du poids des cailloux ainsi tissés. Une action rituelle devenue collective : des milliers de petits nœuds autour des roches, les mêmes gestes jour après jour pour consolider petit à petit ce passage vers des territoires imaginaires. Inouï ! C’est le mot résumé. On le prononce des yeux tant son insoutenable légèreté s’élève d’émerveillement malgré tous les paradoxes apparents. Alourdi tantôt par les machines à meuler, à concasser, à blanchir les cailloux, à créer le sable des plages ou du mélange à béton pour réduire l’imaginaire à n’être que « poussière sur la ville », pour reprendre le titre du roman d’André Langevin, le règne minéral trouve dans le boisé des Jardins du précambrien un havre de paix. Voilà qu’Élévation, la proposition de Caroline Cloutier, jeune artiste prometteuse en provenance de la grande métropole montréalaise, déborde l’avancement inexorable de cette urbanisation qui envahit le Nord des Pays d’en Haut. Non seulement son œuvre synthétise les intentions des commissaires mais encore pulvérise-elle une certaine unidimensionnalité d’ancrage dans le bitume en accrochant son chemin de petits cailloux blancs aux grands arbres, captant la lumière pour devenir une nébuleuse de petits diamants flottant au-dessus de nos têtes, ou encore une « nuée » d’oies blanches, de lucioles ou de téléphones portables allumés dans la nuit, pour monter au ciel de tous les rêves. Là, ne sommes-nous pas toutes et tous, comme l’a si bien nommé l’astrophysicien québécois Hubert Reeves, des « poussières d’étoiles », ayant intégré dans nos fibres vivantes l’histoire et les éléments de l’univers ?

Caroline Cloutier est originaire de Montréal où elle a obtenu un B.A en Arts visuels et médiatiques à l’UQAM en 2009. Elle a fait un premier solo en 2010 chez Action Art Actuel (Saint-Jean-sur-Richelieu) dans le cadre de leur programme pour la relève. Depuis, elle a exposé son travail lors d’expositions collectives résultant de résidences de créations - notamment à l’Atelier Graff (Montréal) - et de collaborations avec des commissaires. En 2012 son travail a été présenté à la Maison de la culture Mont-Royal, à la Maison de la culture Côte-des-Neiges (Montreal) et au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire lors de la 4ième Biennale de dessin. Elle explore la notion de paysage - intérieur et extérieur - pour évoquer différents rapports entre l’être et son environnement en se référant à la mémoire, au vécu et au sensible. Son travail aborde les thématiques de l’errance, de l’occupation de l’espace et de la disparition en imbriquant différents moyens: installation, photographie, documentation d’actions performatives et dessin. Elle a reçu la Bourse de la relève, bourse de déplacement, 2011-2012 du Conseil des arts et des lettres du Québec.
www.carolinecloutier.net



Crédit: Brian Gardiner

Nadia Myre (Québec)

Étreindre de rouge massif l’erratique bloc
Aux yeux de plusieurs, Nadia Myre est la plus importante artiste de l’art autochtone actuel au pays. La trajectoire de l’Algonquine (communauté d’appartenance Anishnabeg de Kitigan Zibi) a traversé d’ouest en est le Kanata (Canada) et ses événements artistiques urbains en plus de se retrouver sur d’autres continents. Pour ce faire, elle met à profit sa capacité poétique et politique à identifier, à visualiser et à interagir de manière créatrice. Artiste affranchie des langages imparfaits et du poids d’un passé incompris, Myre a le sens aiguisé du repérage des lieux et de la création in situ. Aux détours du sentier, avec en main la poursuite d’un projet de filature d’un délicat mais robuste filet de pêche au fil rouge à l’aide d’outils traditionnels algonquoïens (Innus), l’attraction du bloc erratique gigantesque dont on fait le tour va happer son imagination. Porteur de l’histoire de l’univers bien avant les êtres humains, sa surface exposée aux astres en appelait encore aux récits mythologiques antiques et aux histoires universelles merveilleuses que l’on conte encore. Le défi de l’artiste est triple : premièrement d’envelopper, de protéger ce géant minéral porteur de toutes les mémoires; deuxièmement d’évoquer la venue, le passage du haut vers le bas d’Aataentsic, ce mythe fondateur iroquoïen de la grand-mère et mère tombée des cieux sur le dos de la Grande Tortue pour engendrer le temps des Hommes; et troisièmement, de donner à ressentir le souffle d’un animal hors-norme, comme cet éléphant géant que le Petit Prince dessina dans le roman de Saint-Exupéry. Le réel, peut-on penser, se fait résistance à l’imagination irrépressible. Un grand parachute de couleur rouge sauvage qui enrobe l’immense masse et auquel s’accroche comme une fine broderie, le filet. S’y ajoute magiquement la sonorité légère d’une respiration, du son de la pluie et d’un poème anonyme racontant une cicatrice personnelle, récité par Emmanuel Galland, commissaire des lieux en 2011. Après son départ se veut alors une poésie sculpturale qui donne à penser que le bloc erratique respire et guérit, qu’il trouve son souffle originel comme poème dit, autre forme de l’oralité autochtone. Le rocher, sous la toile tombée mythologiquement du ciel, la couleur d’une identité distincte, les plis qui s’écoutent comme une histoire d’un enfant sur une petite planète, ritualise ainsi l’espace.

Nadia Myre est une artiste multidisciplinaire qui expose sa production localement, nationalementet internationalement. Ses sculptures, peintures, vidéos et écrits abordent les thèmes récurrentsde l’amour, du désir, du langage, de la perte et de l’identité. Une sélection récente des expositions auquel Myre a participé comprend: Remix: New Modernities in a Post-Indian World,George Gustav Heye Centre, National Museum of the American Indian, New York, NY (2008); Àfleur de peau, Musée d’art contemporain des Laurentides, St. Jérome (2008); Nadia Myre:Works on Paper, St. Francis Xavier University Art Gallery, Antigonish, Nouvelle-Écosse (2008);The Scar Project, Urban Shaman, Winnipeg, MB (2007); The American West, Compton Verney,Warwickshire, Angleterre (2005); et Au fil de mes jours, Musée National des beaux-arts duQuébec, Québec (2005).
www.nadiamyre.com



Crédit: Wendy Red Star

Nicholas Galanin (Alaska)

Graver la mémoire immémoriale des blocs erratiques
Nicholas Galanin a volé dans le ciel pour atterrir dans les boisés des Jardins du précambrien. Il est venu de loin. L’artiste en Alaska. Sa communauté d’appartenance est celle des Tlingit. Celle-ci est en filiation le long de la Côte Ouest de l’océan Pacifique avec les territoires des  autres « Peuples du Saumon ». D’ouest en est, cette Nord-Amérique recèle cependant une réalité matérielle et temporelle immuable, à l’érosion lente. Elle a l’âge immémorial des rochers, ses blocs erratiques sont les plus vieilles pierres de l’humanité. Un geste artistique non moins ancien, préhistorique et fondateur de l’art s’y est incrusté : les pétroglyphes et autres fresques, ces dessins gravés sur pierre, souvent mystérieux. Avec en main un outil à graver, un crayon ou des feuilles d’or, l’artiste amérindien s’est doublement investi, s’inspirant à la fois des signes préhistoriques et des logos corporatifs qui usurpent l’image des « Indiens ».

Fermant la boucle du parcours sinueux sous le titre Right Now / Immédiatement, l’artiste inscrit à la feuille d’or la phrase « The Center of the World / Le centre du Monde » sur un immense rocher précambrien – dont les quelques mousses qui le recouvre témoigne de la présence vivante. Il lui en extirpe son essence, réhabilitant dans le lieu une double résistance, soit celle de la patience minérale face au temps et celle des humains à rêver, leur volonté de s’inscrire esthétiquement dans l’univers. Le centre du monde est partout. Immédiatement nous incite à prendre conscience de notre relation temporelle avec la Terre à chaque instant. L’or, ce métal précieux depuis toujours tant convoité, contenu et protégé par la Terre, est aussi le témoin d’un désir de conquête à travers l’histoire. Ici, l’inscription s’oppose au récit colonial de la découverte du Nouveau Monde, suggérant une relation à la Terre fondée sur son importance comme Centre du monde.

Nicholas Galanin was born in Sitka, Alaska, Nicholas Galanin has struck an intriguing balancebetween his origins and the course of his practice. Having trained extensively in 'traditional' aswell as 'contemporary' approaches to art, he pursues them both in parallel paths. His stunningbodies of work simultaneously preserve his culture and explore new perceptual territory. Galanincomes from a long line of Northwest Coast artists, starting with his great-grandfather, whosculpted in wood, down through his father, who works in both precious metal and stone. Galaninstudied at the London Guildhall University, where he received a Bachelor's of Fine Arts withhonors in Jewelry Design and Silversmithing. Soon after, Galanin discovered a graduate artsprogram at Massey University in New Zealand that meshed perfectly with his interests andconcerns, and in 2004 he began earning a Master's degree there in Indigenous Visual Arts.Valuing his culture as highly as his individuality, Galanin has created an unusual path forhimself. He deftly navigates "the politics of cultural representation," as he balances both ends ofthe aesthetic spectrum. With a fiercely independent spirit, Galanin has found the best of bothworlds and has given them back to his audience in stunning form.
http://galan.in/



Crédit: Éli Larin

Le Collectif Les Ville-Laines (Québec)

Des rhizomes  aux tricots
Les Jardins du précambrien se font rhizomes pour tous les imaginaires : ici un bien étrange nuage de couleur rose fluo en suspension intrigue le regard. Çà et là aux alentours de ce second détour dans le sentier, il y a contamination. Des « tricotages ostentatoires » tout aussi colorés de vert, de jaune ou de violet se font substitution à des morceaux d’écorces sur des arbres, des artifices prennent allures complexes de feuillages et de plantes ou de gris-gris venus d’ailleurs. Entrons-nous dans une aire postindustrielle propice aux cataclysmes ou dans les rêves d’une enfance qui refuse de grandir, comme le suggère notamment ce cercle formant une toile d’araignée avec en son centre une tête de poupée ? L’immense nuage de papier bulle est le symbole des cieux, d’un Dieu inventé. Des pèlerins qui semblent émerger de la Terre sont happés par cette entité radioactive qui leur fait oublier leur essence, leur individualité, au profit d’un culte des apparences et de l’illusion. « Le public, devenu pèlerin, est donc invité à poursuivre son chemin de croix afin de s'immerger dans un flot de couleurs criardes et radioactives. La rédemption est l'ultime récompense quand, arrivé au bout de son itinéraire spirituel, il pourra communier avec la nébuleuse qui lui tend les bras.[1] » Réflexion sur la condition humaine, sur notre appropriation sauvage de l’espace, sur la violence de l’humain face à son environnement immédiat ? Le collectif Les Ville-Laines est formé de cinq jeunes femmes artistes vivant et créant en ville. Si elles ont l’habitude de se réapproprier et de transformer les espaces de bitume en des lieux humanisés, de laine, de couleur et de féminité, ce « terrorisme doux » est ici transposé en nature, en contraste. La forêt se trouve contaminée par leur style paradoxalement aux apparences artificielles, dit Mystique radioactif. Ce collectif pour le XXIe siècle n’en maintient-il pas pour autant, point par point, crochet par crochet, une résistance naturelle ? C’est que la nature, elle aussi, tricote : dans les sous-sols, les racines se ramifient et vont jusqu’à se toucher entre elles. Elles tissent dans l’underground l’enracinement. Des araignées viennent y faire leur toile. Les branches tressent de manière vivace des dessins, des ombrages, des trouées vers le ciel. Tout ça crée un environnement et des embellies.

[1] Extrait du texte de projet, Les Ville-Laines.

Les Ville-Laines est un collectif composé de cinq femmes tricotées serrées qui font du «terrorisme doux». À travers leurs installations textiles et performances ludiques, elles cherchent à se réapproprier l'espace public et provoquer un questionnement sur notre quotidien.Inspirée à la fois de l'art insubordonné et de l'art de la rue, la démarche des Ville-Laines prône un retour au fait main, au spontané et au do-it-yourself comme antidotes à la société de consommation. Le graffiti-tricot s'approprie l'espace public, non pas en le décimant, mais en l'embellissant. Recouvert de laine, le paysage s'harmonise et s'humanise, transformant ainsi notre rapport au monde. La seule vue d'un objet emmitouflé peut changer notre perception sur notre environnement et provoquer une attaque de joie!
ville-laines.blogspot.ca/



Crédit: Piers Calvert

Rafael Gómez Barros (Colombie)

Des arbres vagabonds, enferrés par le cube
L’esprit des lieux des Jardins du précambrien est soudainement modifié. Cette métamorphose est due à des boutures improbables entre le bois et le ciment, l’horizontalité et le cubique, les arbres vivants aperçus comme humains versus le ciment construisant des systèmes. Le boisé prend allure de société. Ces états du lieu nous entraînent à un éveil des consciences. Lui-même enfant de la rue à Bogota, Raphaël Gómez Barros a opté pour la trajectoire de l’art  afin de donner conscience sociale et politique par des jeux de formes qu’il dessine dans son cahier et qu’il manipule comme sculptures et œuvres environnementales grand format. Muerto en Vida  est un environnement d’une trentaine de formes hybridant arbres et cubes qui évoquent des  âmes de disparus, des évadés errants et des fugitifs constamment sous l’emprise d’un système répressif qui semble les traquer pour les séquestrer. Il y a d’abord ces deux grands arbres couchés. Un grand cube cimenté les surmonte. Il en va de même pour ces arbres, en solo ou regroupés. Ils portent des cubes comme des stigmates. Il y a encore ces billots de bouleaux de l’autre côté : coupés, affaiblis, tronqués. Ce ne sont que les souvenirs des disparus. Les violences politiques, militaires, paramilitaires, des narcotrafiquants comme des drames domestiques, ont happé trop de gens dans son pays, la Colombie, pour que l’artiste ne les entraîne pas dans ses bagages d’inventivité. Il fait devoir de mémoire. Gómez Barros rend visibles les arbres comme métaphores du destin des humains en zones de conflits. La tension entre les sèves vivantes de l’écorce et l’aridité du cube de ciment n’y définit-elle pas l’ambigüité de toutes les résistances ? Toutefois, son dispositif n’est pas qu’inquiétant. Il porte espoir. Pour peu qu’il y ait solidarité Nord-Sud, toute la rationalité instrumentale des surveillances, enlèvements et répression – ici sous la forme du cube – s’effritera, le ciment redevenant grains de roches. L’humanité chantante et dansante sous des musiques de liberté est l’authentique propos de l’artiste : pour que la vie et l’art soient une danse plus forte que la mort.

Rafael Gómez Barros est né en 1972 à Santa Marta, Colombie
Etudes : 1989 – 1991: Ecole des Beaux-Arts, Santa Marta, Colombia
1995 – 1998: Arts visuels, Université Jorge Tadeo Lozano, Bogotá, Colombie
Collections : Centre de dermatologie Federico lleras Acosta, Bogotá, Colombie / Musée d’Art Moderne, Université d’Antioquia, Médellin, Colombie / Espace Culturel Rafael Uribe, Médellin, Colombie / Collection Fenalco, Bogotá, Colombie / Foundation Internationale Kids, Foundation Jackson Memorial.
http://rafaelgomezbarros.blogspot.ca/


Compositeur invité : Benoit Coté

Les voix comme frissons de la forêt
Le feuillage d’été des grands arbres attend la brise douce pour laisser les murmures de ses feuilles se parler entre elles. Par grands vents, celles-ci sifflent tandis que les branches oscillent et que l’écorce craque. Même la pluie ajoute à cette musicalité théâtrale. On écoute les voix multiples de l’esprit des lieux. Le compositeur Benoît Côté y démultiplie ces entendements pour ramener de son studio une composition aérienne et spirituelle en canons pour voix humaines. Son concert en boucle dure 14 minutes. Ça pourrait être l’infinitude. Une chorale aux sonorités rythmées nous entoure d’une circularité douce et sensible, où imperfection rime avec humanité. Des murmures comme des solitudes s’y glissent. Des territoires intimes s’y déshabillent. Des amours et désamours tanguent. Des réflexions sur la condition humaine au quotidien deviennent textures pour gammes. La partition magnifie les frissons de la forêt. Pour peu, les chanteurs surgiraient avec son compositeur des boisés aux alentours. Ce concert a la justesse des propositions sculpturales du Symposium Trajectoires – Détours – Résistance. Les mélodies des voix, instrument fondamental de tout enregistrement, sont mêlées à celles du piano, de la guitare et des sons de synthèse. Ensemble, elles esquissent une sculpture immatérielle annonçant les œuvres dans les sentiers, comme les pétroglyphes de pierre (est-ce que le mot pierre est nécessaire puisqu’il est inclus dans pétroglyphes?), le nuage en suspension, les âmes séquestrées, le bloc erratique devenu rouge massif ou le sentier céleste.


Poète invitée : Louise Dupré

Jardins intérieurs
Poète, romancière et essayiste, Louise Dupré collabore régulièrement avec des artistes de différentes disciplines (arts visuels, danse, musique, vidéo, cinéma). Elle a publié une vingtaine de titres, qui lui ont mérité de nombreux prix et distinctions. Parmi ses recueils de poésie, mentionnons Plus haut que les flammes (2010) et Une écharde sous ton ongle (2004) aux Éditions du Noroît. Elle a aussi fait paraître des livres d’artiste, des romans et nouvelles chez XYZ éditeur, ainsi que le récit L’album multicolore (2014) chez Héliotrope. Ses textes ont été traduits en plusieurs langues. Elle est membre de l’Académie des lettres du Québec et de la Société royale du Canada.

Inspirés du thème du Symposium, plusieurs poèmes de Louise Dupré longent les sentiers des Jardins du précambrien. Ils nous proposent un parcours intime, tout en méandres et en détours, défiant les frontières du prévisible. La poésie devient une manière de faire dévier la trajectoire à laquelle est soumis l’être humain en créant de petits jardins intérieurs, qui se veulent autant d’espaces ouverts à des sensations et à des émotions inédites, des îlots de résistance.



Conférencier invité : Nelson Isla (Biennale de la Havane)


Projet spécial « L’histoire des mots » :
Conférenciers invités :
Pierre Morency,
Écrivain poète
Pierre Thibault,
Architecte
Jean-Claude Germain,
Historien
René Derouin, les mots du FLEUVE

Invité d’honneur : Denys Arcand
Animateur : Yanick Villedieu


ET LES OEUVRES DES ARTISTES 2013


Collectif Zoné Vert (Qc)

Guillaume Labrie (Qc)

Wes Johnston (N-B)

Sherry Hay (Toronto)

Humberto Diaz (Cuba)

Monica Bengoa (Chili)

NOUVEAUTÉS 2014
FLEUVE-MÉMOIRE-DEROUIN

20e anniversaire du LARGAGE au FONDS du Fleuve Saint-Laurent des 19 000 statuettes du projet MIGRATIONS

Exposition de financement
du Symposium 2014
INSCRIPTION
à notre Bulletin

ET participez au tirage d’une statuette de bronze La gardienne du lac II, 2012 de René Derouin
(Valeur de 1 500 $)
Tirage de 15 septembre 2014